Trois saisons et plusieurs mois de confinement
auront été nécessaires pour effectuer le relevé
de 1838 waypoints pour 66 itinéraires totalisant
14 711 kilomètres. Le résultat est à la mesure
de l'effort déployé : un guide de 536 pages,
illustré par 674 photographies vient de voir le jour.
C’est pour la restauration des écosystèmes et le développement durable du bas delta du fleuve Sénégal que ce parc a été créé en 1991 avec l’appui de l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN). Couvrant 16000 hectares, avec son voisin le Parc national du Doudj, il constitue une unité écologique transfrontalière de grande envergure pour le maintien de la biodiversité. Pour remédier aux modifications du régime du fleuve et à la sécheresse, le Parc a aménagé des digues et des ouvrages hydrauliques visant à rétablir l’inondation saisonnière, principale source de sa richesse biologique. De juillet à octobre, les prises d’eau sur le fleuve sont ouvertes pour permettre l’inondation des plaines. De nombreux oiseaux sédentaires africains viennent y nidifier et c’est aussi le cycle de reproduction des poissons d’eau douce. Après la fermeture des ouvrages d’alimentation hydrauliques, les eaux deviennent progressivement saumâtres; c’est alors le passage de centaines d’espèces d’oiseaux migrateurs en provenance d’Europe qui viennent y reconstituer leurs forces après la traversée épuisante des zones sahariennes. De février à mars, les vasières offrent aux limicoles de tous genres une escale lors de leur retour vers leurs zones de nidification au nord de l’Europe. Le parc a l’avantage de regrouper les oiseaux de trois biotopes différents : eaux douces, eaux saumâtres et eaux salées, d’où sa richesse ornithologique. Les mammifères y sont également présents : familles de phacochères, chacals plus rares, ratels, chats sauvages et lièvres. Le varan du Nil, fréquent, se rencontre près des ouvrages hydrauliques. Le python de Seba se rencontre parfois traversant les pistes et quelques données confirment la présence de crocodiles.
Originalité du Parc, les populations y vivant ont le droit d’y pratiquer leurs techniques traditionnelles de pêche, d’élevage, le maraîchage et la cueillette.
Les pistes peuvent se pratiquer sans difficulté en dehors de l’hivernage, d’octobre à mai.
Pour des renseignements complémentaires sur la visite complète du parc on peut consulter : La vallée du fleuve. Du Guidimagha au Parc national du Diawling, par Abdallahi Fall et André Cormillot, photographies de J.L. Chambon. Editions Sépia 2008
Il est situé sur le fleuve Sénégal, près du village de Maka-Diama, à 27 km en amont de Saint-Louis. Cet impressionnant ouvrage d’art, surmonté d’une voie de circulation, en plus de donner accès au Sénégal sépare deux immenses plans d’eau. En fait, ce barrage n’est pas une simple muraille destinée à contenir les eaux, mais d’une machinerie complexe de vannes destinées, d’une part, à réguler l’écoulement des eaux douces du fleuve Sénégal et, d’autre part, de contrôler la remontée des eaux salée de l’Atlantique.
Les travaux de construction ont démarré le 12 septembre 1981. Ils ont été achevés en août 1986 et le certificat d'entretien consacrant la réception définitive a été signé le 18 mars 1988. Il a fait partie d'un vaste projet décidé en commun par le Sénégal, la Mauritanie et le Mali.
C’est un barrage anti-sel. La mer pénétrait jusqu'à deux cent cinquante kilomètres à l'intérieur des terres, les rendant impropres à la culture. Néanmoins il permet aussi l'irrigation en double culture ainsi que l'amélioration du remplissage du lac de Guiers (Sénégal) et du lac de R’kiz (Mauritanie) et de la dépression de l'Aftout-es-Sahel (Mauritanie). Il régularise aussi le cours d'eau le rendant entièrement navigable.
Le barrage de Diama est un barrage mobile. En période de crue, il s’ouvre pour assurer l'écoulement normal du fleuve et en période d'étiage il se ferme pour empêcher la remontée des eaux salines. Une écluse de navigation de 175 m sur 13 permet le passage des bateaux.
Le coût des travaux s’est élevé à 36 milliards de francs CFA (plus ou moins 55 millions d'euros). Le passage du barrage, permet d’éviter les longues attentes du bac de Rosso.
Depuis Nouakchott, jusqu’à l’embouchure du fleuve Sénégal, la plage mauritanienne est presque rectiligne. Elle est séparée des terres intérieures par le sbar, un cordon dunaire littoral constitué par une première ligne de dunes blanchâtres de moins d’un kilomètre de largeur, souvent assez difficile à franchir, puis par une seconde ligne de dunes jaunes pouvant atteindre une vingtaine de mètres de hauteur, mais plus franchissables en raison de la végétation qui les fixe.
Au-delà des dunes et parallèle à la plage, l’aftout es Saheli est une dépression salée, parfois saumâtre et inondée lors des grandes marées et en saison des pluies. En saison sèche, l’aftout es Saheli est accessibles aux véhicules tout terrain, mais il faut se méfier des zones humides et des risques de se planter dans la boue existant parfois sous une fine couche de terre sèche.
A la sortie du centre continuer la piste par la gauche.
Parcours de plage. Les amateurs peuvent utiliser la plage à marée basse pour remonter jusqu’à Nouakchott. Il est bon de se renseigner auprès des pêcheurs si la marée est propice pour pouvoir circuler sur la plage pendant plus de 50 kilomètres. Epave sur le parcours, à 30 km environ avant d’atteindre le port de l’Amitié et ses installations industrielles. Les pêcheurs nous ont informé voir parfois des 4x4 partir vers le sud où l’on rencontre une autre épave près du seuil de Goechichit, à quelques dizaines de kilomètres.
On peut également remonter par la plage vers Nouakchott, au départ du camp de pêche annexe de Keur Massène. Il vaut mieux être accompagné par quelqu’un qui connaît les points de passage pour franchir le sbar et l’aftout.
Saline de N’Térert
Le lieutenant méhariste Bérard fut le premier à réaliser la liaison automobile par un semblant de piste entre Rosso et ce qui représentait Nouakchott à l’époque. Parti de Saint-Louis le 19 avril, après avoir franchi le fleuve avec le bac, il lui fallut trois jours pour relier le poste de Nouakchott. Il y déposa 15 bidons de carburant, retourna à Saint-Louis pour en chercher d’autres, revint à Nouakchott puis continua sur Atar avec ses camionnettes Renault 10 CV, dont l’embrayage en cuir fumait au passage des dunes. Il y arriva enfin le 27 avril, accueilli par une foule en délire.
Plus tard, les transports Lacombe jouèrent un rôle décisif dans le pays avec leurs camion Berliet qui se chargèrent de véhiculer ouvriers et matériaux, voyageurs et produits de première nécessité vers le Nord au fur et à mesure que la Piste s’ouvrait. Les entrepôts et l’administration de la compagnie se trouvaient à Rosso mais elle implanté, tout au long du parcours, près des postes de Nouakchott, d’Akjoujt, puis d’Atar, des succursales et des ateliers qui furent aussi des caravansérails.
Voir Odette du Puigaudeau “La Piste”.
70 itinéraires 4x4 totalisant
plus de 4 100 km et une trentaine
de randonnées pédestres
faciles totalisant 236 km,
plus de 2000 waypoints relevés.
276 pages, 327 illustrations
en couleurs.
Le tome XII complète idéalement
le Tome I paru en 2016.
384 pages, 180 photos - 254 campings ou aires d'accueil visités, analysés et classés par région. Tarifs, activités et services proposés, appréciations motivées, géolocalisation GPS (coordonnées de tous les campings et de nombreux établissements annexes : garages, supermarchés, parkings, lieux de bivouac libre, etc...).